Patrick TOURRE

Beaucoup de tristesse pour le départ de ce neveu que j’appelais affectueusement Patrickou. Je l’ai eu au téléphone il y a trois semaines. Nous avons ri en se racontant les souvenirs communs quand il était enfant. Il va reposer en paix. Il a été heureux dans cette belle région authentique qui l a accueilli et où il se sentait à sa place. Je penserai très fort à toi lundi

Douce pensée pour toi mon GRAND cousin avec qui j'ai fait les 400 coups lorsque je venais en vacances chez nos grands parents. Beaucoup de complicité nous liait surtout pour faire des bêtises à l'époque... grâce à toi et au fils des voisins j'ai appris la vie à la campagne, la cueillette des fruits, les moissons... c'était pour nous l'insouciance de la jeunesse et cela reste toujours dans nos mémoires. J'etais tellement contente des conversations que nous avons échangé il y a peu. Je te souhaite de reposer en paix mon gentil cousin.

Hommage à Patrick

De la part de tous ses cousins

Quand il était petit, Patrick était un enfant timide et réservé. Il passait plus de temps avec ses livres qu’avec ses copains. Il n’était pourtant pas le dernier pour faire des bêtises. En poursuivant sa cousine Cathy, celle-ci est tombée et s’est cassée la clavicule. Adolescent, il a eu un coup de cœur pour Véronique, sa cousine (ici présente) et nous nous souvenons tous de la nuit qu’ils ont passé cachés sous la table où Patrick a laissé sa main toute la nuit sur la poitrine de Véronique, soi-disant pour qu’elle ne se ronge pas les ongles… Sacré Patrick ! Isabelle et Virginie ont réussi l’exploit de le faire danser à un mariage, lui qui détestait ça… Nous, les cousins, étions fascinés par la taille hors-norme de Patrick. En témoigne une photo insolite où nous sommes tous sur lui, telle une pyramide. Notre grand jeu était d’essayer de le soulever en unissant nos forces… sans succès bien sûr.

Il a quitté très tôt le cocon familial car il ne trouvait pas sa place. Muni d’un CAP de frigoriste, il a un peu voyagé en Afrique puis s’est installé dans la région parisienne, sans conviction. Il y a une trentaine d’années, il a eu besoin d’oxygène. Laissant derrière lui Paris, ses amis et son travail, il s’est installé en Franche-Comté pour créer une nouvelle activité : des crayons géants, à son échelle. Rencontrant un certain succès, il a suivi une formation pour en faire officiellement son métier. Dix ans plus tard, il cesse son activité et s’installe en Auvergne, à Olliergues, pour créer l’île aux crayons, des crayons d’art fait à base de branches d’osier. Il trouvera à Olliergues ce qu’il a cherché partout : des gens authentiques et gentils, qui l’ont immédiatement adopté.
Quand on rentrait dans l’atelier de Patrick, on pensait à Gepetto. Pour Patrick, chaque crayon était son petit Pinocchio. Et ce géant aux doigts de fée, incapable de composer un numéro de téléphone sur son portable avec ses gros doigts, arrivait à faire des crayons avec une précision d’orfèvre.
Patrick aimait la nature, la poésie, le rock, les crèmes au chocolat du restaurant du village et passer des soirées avec ses amis. Il manquera à tout le monde.
Adieu Patrick, repose en paix.

Cathy, Véronique, Isabelle, Brigitte, Virginie, Michel, Sophie

Après un silence de près de 30 ans, nous avions enfin repris contact. Quel bonheur de nous retrouver, de parler du passé, du présent et de l’avenir. Malheureusement, ces retrouvailles ont été de courtes durée. Merci d’avoir partagé ces moments avec moi. Repose au paix mon grand.